La mère

La mère de Célestin s’appelait Marie-Antoinette. Son nom de jeune fille était Guillot. La famille Guillot possédait une des quatre fermes du hameau de St-Yvoix, sur la commune de St-Anthème. C’est un des premiers hameaux, une fois franchie la frontière entre le Forez et l’Auvergne, au col de Limites.

Lorsqu’elle naît, en 1849, elle a deux frères ainés. Une petite sœur arrive, 4 ans après.

Malheureusement, le bébé et leur mère meurent l’un après l’autre, à l’automne 1855.

La grand-mère maternelle vient aider à élever Marie-Antoinette et ses deux frères, pendant quelques années.

Marie-Antoinette jeune

Lorsqu’elle se marie avec Pierre Vernet, en octobre 1871, à Verrières, depuis 2 ans, son frère aîné s’est marié et travaille avec son père à l’exploitation de la ferme familiale. Par contre, le deuxième frère, Jean-Marie, est mobilisé dans la Garde Nationale le 15 août 1870, dans le cadre de la guerre de Napoléon III contre la Prusse. Le 7 septembre, il est affecté à l’armée de Paris et il meurt pendant les combats, à Arcueil, le 22 octobre.

Pierre et Marie-Antoinette vont avoir 11 enfants. Les naissances se sont succédées tous les deux ans. Leur premier fils, Antoine, meurt à l’âge de 17 ans, alors qu’il est étudiant au séminaire de Montbrison ; ça se passe en mai 1889, alors qu’elle est enceinte de Laurence, qui sera leur dernier enfant. Leur deuxième enfant, Marie-Antoinette, meurt à 20 ans, en 1894. Puis c’est leur neuvième enfant, une fille, Joséphine, qui meurt à l’âge de 10 ans, l’année suivante.

S’ensuit une période plus paisible, entourée de ses quatre filles et quatre garçons survivants, jusqu’à ce tragique 17 décembre 1903, où son fils Pierre Marie, jeune abbé au séminaire de Montbrison, meurt de la tuberculose, à la maison du Bouchet. Marie-Antoinette le suit dans la mort, dès le lendemain.

Marie-Antoinette, mère de famille

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